Symfony expliqué à ma maman, 4ème partie : le MVC
lundi 15 mars 2010
Suite aux posts un peu laborieux sur les design patterns et le découplage, il est temps d’être (un peu plus) concret et de raconter la vie d’un ami qui vous veut du bien : le MVC.
Le MVC est un design pattern qui est l’abréviation de Modèle-Vue-Contrôleur, et pour une fois, en anglais ou en français, ça fait les mêmes initiales (Model-View-Controller), donc y aura pas de débat sur comment qu’on doit causer. On raconte que son créateur se nomme Trygve Reenskaug, me demandez pas comment ça se prononce — son créateur, ou disons son théoricien, car comme souvent, on ne l’avait pas forcément attendu pour opérer de cette façon, mais il a mis des mots dessus (ce qui ne diminue pas l’importance de son travail).
Dans le développement web comme dans la programmation en général, on utilise beaucoup de termes empruntés à l’anglais, dans des versions plus ou moins traduites ou transposées. Comme dans tout langage technique où on utilise, à plus ou moins bon escient, des termes d’origine étrangère, ça donne lieu dans les échanges oraux ou écrits à des phrases mélangeant allègrement des mots d’origines diverses, dans un melting-pot qui souvent frise le ridicule, mais parfois recèle une bonne dose de poésie (oui, bon, moi ça me parle, cette poésie, je sais bien que ça n’est pas forcément le cas de tout le monde, mais c’est comme ça).
Alors que j’avais presque fini l’épisode sur le MVC, j’en suis venu à réaliser qu’il manquait une étape. Un concept capital dans toutes nos histoires de framework, de boîte à outils et de méthodologie. Je ne vous fait pas languir plus longtemps : il porte le nom de découplage.
A mes heures pas perdues je travaille dans l’